Dans quels cas ?
Dermopigmentation après cancer du sein :
En France, le cancer du sein touche près d’ une femme sur huit. Chaque année, 47000 nouveaux cas de cancer du sein sont dépistés en France.
Une chirurgie plastique et réparatrice est régulièrement proposée aux femmes qui ont subi une mastectomie (ablation partielle ou totale du sein).
La chirurgie de reconstruction permet de redonner forme et volume au sein, mais l’absence d’aréole est toujours très difficilement ressentie par les patientes qui ne peuvent considérer que le processus de reconstruction est terminé sans cet attribut.
Dermopigmentation après réduction mammaire ou élévation :
Une poitrine trop généreuse produit chez un grand nombre de femmes des problèmes aussi bien psychologiques que physiques : douleurs de dos, de cou, irritations de la peau, problèmes respiratoires, problèmes de posture et difficultés dans leur choix vestimentaire.
La réduction mammaire a pour but d’extraire l’excédent de graisse, de peau et permet de repositionner l’auréole mammaire, pour obtenir des seins plus petits et plus esthétiques.
Même si l’intervention apporte une amélioration fonctionnelle (habillement,sport, disparition des douleurs dorsales), elle impose des cicatrices plus ou moins importantes. Les cicatrices nécessaires sont fonction de l’importance de la ptose et donc de l’excès de peau.
Cicatrice péri-aréolaire
Destinée aux très petites hypertrophies mammaires :
Il s’agit d’une cicatrice qui circonscrit l’aréole.
Cicatrice verticale
Destinée aux hypertrophies moyennes :
Elle associe à la cicatrice péri aréolaire une cicatrice verticale qui descend jusqu’au sillon mammaire.
Cicatrice en ancre marine
Destinée aux hypertrophies mammaires importantes :
Elle associe à la cicatrice péri aréolaire et verticale une cicatrice horizontale cachée au niveau du sillon mammaire.
Dans la plupart des cas, les cicatrices s’estompent au bout de quelques années, mais elles ne disparaissent jamais.
Elles sont indélébiles, comme toutes les cicatrices.
L’aspect esthétique de la cicatrice est imprévisible. Elle peut rester fine, s’élargir, ou devenir épaisse voire chéloïde (plus fréquent sur les peaux pigmentées). Elle peut être rouge ou violacée pendant plusieurs mois. Elle évolue pendant un an, voire deux ans. Les cicatrices doivent être protégées du soleil pendant plusieurs mois.
Après ce type d’intervention, la dermopigmentation permettra de camoufler la cicatrice péri aréolaire et redonner une forme circulaire aux aréoles.
Si l’aréole naturelle à conservé une jolie couleur, il suffira de pigmenter légèrement la cicatrice de la même couleur, afin de la flouter (léger dégradé) pour éviter l’effet pastille et tracé. Cette technique permet d’obtenir l’illusion d’une aréole parfaitement naturelle.
Souvent l’aréoles devient très claire, après ce type d’intervention. Il est, dans ce cas, recommandé de la repigmenter entièrement dans une nuance légèrement plus soutenue tout en floutant la circonférence, afin de lui redonner un aspect naturel.
Après l’intervention, les aréoles peuvent devenir trop larges et asymétriques. Il est possible de les réduire optiquement. Nous avons mis au point une nouvelle technique qui consiste à créer un dégradé légèrement plus foncé au centre (pourtour du mamelon) s’estompant dans la couleur naturelle de l’aréole.
Ce dégradé permet de créer un effet d’optique accrochant le regard vers le centre et donne l’illusion d’une aréole plus petite. Cette dermopigmentation permettra de corriger l’asymétrie des aréoles..
Dermopigmentation après augmentation mammaire :
L’augmentation mammaire est une des interventions les plus pratiquées en chirurgie esthétique.
Elle consiste à insérer une prothèse qui va apporter du volume à la poitrine et redonner ainsi plus de féminité à la silhouette.
Cette intervention est souvent pratiquée sur des femmes ayant une petite poitrine, mais également lorsque les seins sont devenus moins fermes ou volumineux suite à une grossesse ou une perte de poids.
Les implants mammaires peuvent être introduit de trois manières différentes :
Par l’aréole :
Cette technique est la plus pratiquée. L’incision en demi-lune est faite par l’aréole.
L’importance de l’incision est déterminée par la largeur de l’aréole.
Cette technique est donc plus restrictive par rapport à l’ampleur de l‘implant mammaire.
Par le sillon sous mammaire :
Les implants mammaires plus importants peuvent être introduits à l’aide de cette technique.
La cicatrice est située dans le pli sous le sein.
Par une incision dans l’aisselle :
Une augmentation des seins peut également être pratiquée par l’aisselle.
Cette cicatrice ne se trouve pas sur le sein et n’attire pas l’attention..
Après ce type d’intervention, la dermopigmentation est parfaitement indiquée pour camoufler la cicatrice en demi-lune au niveau de l’aréole.
Les pigments implantés seront de la même couleur que l’aréole. Ainsi, la cicatrice deviendra complètement invisible.
La cicatrice située dans le sillon mammaire (sous le sein) est généralement peu visible, sauf en position allongée.
Si celle-ci devient plus claire que la peau, elle pourra être camouflée par la dermopigmentation avec des pigments de la couleur des tissus environnants.
Quant à la cicatrice au niveau de l’aisselle, elle est généralement positionnée dans un pli naturel, donc imperceptible. Toutefois, il est également possible de la camoufler si celle-ci est plus claire ou mal positionnée.
Gynécomastie :
Dermopigmentation après gynécomastie (Réductions des seins chez l’homme) :
La gynécomastie, excès de glande mammaire chez l’homme, est une pathologie fréquente.
La gynécomastie est souvent mal vécue (l’incapacité d’aller à la piscine est un exemple fréquent, gêne sociale), d’autant plus si elle apparait au moment de l’adolescence.
La chirurgie de la gynécomastie, permet donc de corriger l’aspect inesthétique d’une hypertrophie des glandes mammaires chez l’homme.
La dermopigmentation est une indication parfaite pour camoufler ces cicatrices et redonner à l’aréole une forme circulaire.
Après ce type d’intervention, la dermopigmentation permettra de camoufler la cicatrice péri aréolaire et redonner une forme circulaire aux aréoles.
Si l’aréole naturelle à conservé sa couleur et sa forme circulaire, il suffira de pigmenter légèrement la cicatrice de la même couleur que l’aréole, afin de la flouter (léger dégradé) pour éviter l’effet pastille et tracé. Cette technique permet d’obtenir l’illusion d’une aréole parfaitement naturelle.
Souvent l’aréoles perd son aspect circulaire, après ce type d’intervention. Il est, dans ce cas, recommandé de la repigmenter entièrement dans la couleur d’origine, tout en floutant la circonférence, afin de lui redonner un aspect naturel.